Aujourd’hui, je vais partager avec vous une de mes lectures récentes intitulée Kuessipan de Naomi Fontaine.
C’était un de ces livres où on arrête de lire vers la fin parce qu’on ne veut pas que ça finisse !
Si vous cherchez d’autres ressources avec des perspectives autochtones, veuillez cliquer ici. J’ai écrit un article avec des liens aux documentaires, films, textes, livres, podcasts et plus. J’ai également un autre article avec des ressources pour La vie des Noirs compte.
Qui est Naomi Fontaine ?
Naomi Fontaine est écrivaine innue. Elle est née à Uashat, au Québec. En plus, elle est aussi enseignante de la langue française au secondaire dans sa propre communauté.
Ce qui est très intéressant, c’est que le talent de Fontaine a été découvert par son prof lors de son bac en éducation.
Fontaine a écrit et publié Kuessipan en 2011 à l’âge de 23 ans.
Quel est le but du livre ?
Pour commencer, Kuessipan est d’une collection de descriptions abstraites et émouvantes de lieux, de personnes et des évènements. Le roman est divisé en quatre parties intitulées Nomade, Uashat, Nutshimit et Nikuss.
L’écriture de Fontaine coule si merveilleusement et est de nature poétique. Fontaine raconte la vie dure mais plein d’espoir et de résilience au sein de son communauté innue.
Dans chaque partie du livre, elle raconte des événements qui ont fait de la vie une lutte pour elle-même et pour sa communauté. En même temps, la lectrice témoigne de la résilience et de la force de sa communauté.
Quels sont les thèmes du roman ?
Fontaine raconte des histoires au sujet de la pauvreté dans sa communauté, les tragédies, l’amour de sa grand-mère, les pensionnats et beaucoup d’autres sujets.
Pourquoi ce livre est-il particulièrement remarquable ?
J’ai fait mon baccalauréat en français au Canada. À l’université, nous avons suivi des cours où nous devions mémoriser le vocabulaire descriptif en mémorisant des listes de vocabulaire.
Quand je lisais Kuessipan, ce qui me frappait, c’était la façon dont Fontaine tissait des mots pour créer des images vives. Ses descriptions peignaient des images si vives dans mon esprit comme si je regardais le monde à travers ses yeux.
En fait, vers la fin, j’arrêterais de lire le livre parce que je ne voulais pas qu’il finisse !
Qui devrait le lire ?
Je me demande combien de programme d’immersion au secondaire lit au moins un livre écrit par un autochtone francophone. À mon avis, ce livre devrait faire parti de chaque programme de littérature au secondaire en immersion ou à l’université.
Les mots de Fontaine et la manière dont elle écrit sont tellement puissants.
Fontaine écrit, pour la plupart, au présent et au passé (composé et imparfait). Pour cette raison, les élèves en immersion pourront facilement comprendre les évènements.
En plus, vous pouvez aborder une quantité infinie de discussions, de questions et de réflexions sur les expériences, les histoires et les perspectives autochtones.
Pour conclure – procurez-vous Kuessipan de Naomi Fontaine immédiatement
En conclusion, je vous encourage, surtout si vous êtes blanc, à tenir des discussions réfléchies avec les membres de votre département.
Demandez-vous combien de livres que vos élèves lisent, sont écrits par des francophones autochtones. Les francophones autochtones existent depuis le début de la colonisation. Ils DOIVENT être représentés dans nos classes de FSL et de FRIMM.
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